Salut les amuse-gueule,
Ces derniers temps, j'ai entendu des choses désagréables à mon sujet. Ce ne serait pas vous par hasard ? Mais non ! Je plaisante ! Revenez !
N'empêche, il se colporte d'immondes ragots de goblars genre : “les ogres, ils mangent n'importe quoi” (c'est pas vrai !), “Les ogres, ils n'ont aucun raffinement culinaire” (mensonges), “Bouftou, elle est nulle en cuisine” (faux, archi faux !)
Pour faire taire ces ignominies, je vais vous livrer ma fameuse recette de fricassée de squigs et gobelins aux champignons, célèbre sur tout ce versant du Grand-Immonde.
Le mieux, pour cette recette, est d'aller se ballader dans les bois, comme ça vous avez tous les ingrédiens au même endroit... Cachez-vous et attendez qu'un gobelin qui promène ses squigs passe par là. Le top, c'est de lui laisser ramasser des champignons avant de l'applatir, ça évite d'avoir à le faire soi-même après.
Donc, applatissez le gobelin et les squigs et fourrez le tout dans votre culotte (assurez vous que les squigs sont bien applatis et hors d'état de nuire, vous voyez ce que je veux dire...). Ajoutez quelques champignons-clown bien juteux et un champignon-bite de bonne taille et laissez macérer quelques heures.
Prenez votre plus grande poële et fricassez la marinade préalablement sortie de votre culotte. Cinq minutes et il n'y a plus qu'à déguster !
Voilà de quoi calmer les calomnieurs ! D'ailleurs, pour tout à fait vous convaincre, j'ai amené le reste de la fricassée d'hier et vous allez tous en bouffer ! Allez ! En file indienne !

Ceux-là, on les appelle champignons-clown parce qu'ils sont rigolos, surtout après les avoir mangé !

Celui-là, on l'appelle champignon-bite parce que... enfin vous voyez...

Pour cette recette, les squigs verts sont préférables car, plus frèles que les squigs rouges, ils ont moins tendance à se réveiller pendant la macération...